Nmachi est née avec la peau claire et de grands yeux bleus, à la grande surprise de ses parents, tous les deux noirs ! En Angleterre, cette naissance a fait grand bruit en janvier 2011.

Comment expliquer un tel phénomène ? "C'est très certainement une albinos. Il en existe différents types, là il s'agit à mon avis d'albinisme occulo-cutané (AOC) de type 2, comme on en rencontre fréquemment au Nigeria, pays dont les parents sont originaires, pronostique, au vu des photos, le Pr Robert Aquaron, généticien et spécialiste des albinos.
La peau est claire, les cheveux blonds mais pas blancs, les yeux bleus et non rouges, c'est tout à fait caractéristique. Chaque parent est vraisemblablement porteur d'une mutation su rle gène AOC2. Étant récessif, ce gène ne s'exprime pas chez eux : ils sont noirs. Mais leur petite fille a hérité d'une copie mutée de ce gène par son père et d'une autre copie par sa mère, Du coup, elle est albinos".

Pour vérifier cette hypothèse, il faudrait réaliser des tests génétiques sur Nmachi et ses parents, ce que les médecins anglais n'ont pas fait. Le cas reste donc en partie énigmatique. Quoi qu'il en soit, cette petite fille fait le bonheur de sa famille : son prénom signifie en effet "beauté des dieux".

Bouilles bizarres, prouesses inouïes, apparition inespérée... S'il y a un truc, ce n'est pas dans la photo : tout ce qui suit est garanti 100 % sans retouche !

Accident du travai : Joli, le cliché médical pris en 2005 sur un simple mortel... Imaginez la surprise de l'équipe dentaire quand elle a découvert la cause du mal de dents qui tracassait Patrick Lawler. Ce charpentier du Colorado (États-Unis) se trimballait depuis une semaine avec une tige métallique de 9 cm dans le crâne.

Sans le savoir. Du même coup, ses légers maux de tête et sa vision un peu floue se sont trouvés expliqués... Comment cela est-il arrivé ?
Son pistolet a clous a eu un raté : le coup est parti tout seul, envoyant un clou se ficher dans un morceau de bois ; en même temps, un autre clou, passant par la bouche, est entré dans le crâne de Patrick. Celui-ci a juste cru qu'il avait recu l'arrière du pistolet dans la mâchoire, à cause du mouvement de recul. Les chirurgiens ont ouvré six heures pour retirer le clou enfoncé sur presque 4 cm dans son cerveau.
Finalement, le veinard s'en est sorti sans aucune séquelle... si ce n'est une aversion pour les pistolets à clous. Il a d'ailleurs tout de suite annoncé qu'il changeait de métier.

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Marcher sur les braises : Voila des moines japonais qui n'ont pas froid aux yeux ni à la plante des pieds !

Lors de cette cérémonie de purification, ils foulent un tapis de braises, au mépris des brûlures. La méditation en aurait-elle fait des surhommes ?
Inutile. Dans cette épreuve, la physiquejoue en leur faveur. Les braises sont faites avec des écorces, un matériau qui a deux atouts. D'abord, une faible capacité thermique : sa température a beau atteindre plusieurs centaines de degrés, la quantité de chaleur qu'il renferme est bien moindre que celle que contiendraient de l'eau ou du fer à la même température. Ensuite, chaque écorce met beaucoup de temps à transférer cette chaleur à sa voisine - ou aux pieds qui la piétinent. Pendant la demi-seconde que dure le contact pied-braise, la peau ne reçoit donc pas de quoi atteindre 60°C, température à partir de laquelle ça commence à sentir le roussi. Aucun risque donc... sauf si la trouille vous fait tellement transpirer qu'une grosse braise se colle à vos orteils. Qui a dit que le mental ne jouait pas ?

SEPTEMBRE 2009 MANILLE : PHILIPPINES. Nicolle (à gauche) et Anne partagent le même corps et les mêmes paires de poumons et de reins.

Un cas extrêmement rare selon un porte-parole de l'hôpital de Manille où les deux petites sont nées à terme.

Pour les médecins, tout résulterait de l'incapacité d'une des deux jumelles à se développer normalement au début de la grossesse. Souffrant malheureusement d'un syndrome de pneumonie néonatal et de malformations cardiaques, elles ont très peu de chances de survivre.

Leurs parents, un chauffeur de taxi et une mère au foyer, ont déjà cinq enfants.

Tatiana et Anastasia Dogaru, jumelles siamoises de 8 ans, n'ont jamais pu se regarder dans les yeux. Aujourd'hui, les 2 entants d'origine italienne, qui vivent a Chicago, ont le choix entre une mort certaine et une opération chirurgicale de la dernière chance...

Alin, prêtre de l'Eglise catholique byzantine, et son épouse Claudia, infirmière, se retrouvent aujourd'hui face à un dilemme qu'aucun parent ne devrait avoir à gérer ! De leur décision dépend la survie de leurs adorables fillettes, Tatiania et Anastasia. Un choix cornélien qu'ils ne peuvent éternellement remettre à plus tard.

Nées à Rome en 2003 de parents roumains, Tatiania et Anastasia ne sont pas de simples sours siamoises. Les filles d'Alin et de Claudia Dogaru sont des jumelles craniopages. Concrètement, le sommet du crâne de Tatiana est attaché à l'arrière de la tête d'Anastasia. Elles disposent chacune d'un cerveau mais l'un est abrité en partie par la boîte crânienne de l'autre. Les jumelles souffrent également de certaines malformations : Anastasia dont les reins ne fonctionnent pas dépend de ceux de sa sour. Un cas extrêmement rare pour des siamois - cela ne concerne qu'une naissance sur 2.500.000 - mais potentiellement mortel.

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Enfant-Loup : Et si le mythe des loups-garous avait une origine médicale ? Le syndrome d'Ambras, dont souffre cette jeune Thailandaise de 11 ans, est une maladie génétique très rare, moins de 50 cas dans le monde.

Bien sûr, il n'est pas question de transformation à la pleine lune ni de comportement sanguinaire. Mais juste d'une pilosité anormale, notamment sur le visage, qui peut rappeler celle d'un loup. La jeune Supatra est née ainsi, avec des poils clairs et soyeux qui lui recouvrent le visage et, dans une moindre mesure, le corps.
De douloureuses épilations au laser ont été tentées, en vain. Ses parents ont donc renoncé à la débarrasser complètement de ce masque pileux. Sa mère se contente de couper régulièrement ces "cheveux pas à leur place". Notamment devant les yeux de la miss qui, autre conséquence du syndrome d'Ambras, ne voit pas très bien. Après avoir beaucoup souffert des moqueries, Supatra a décidé d'afficher sa différence... et vient d'entrer dans le livre Guinness des records en tant que fille la plus poilue du monde. Une consécration qui l'a rendue très populaire dans son école. Il n'empêche, elle espère très fort qu'un traitement contre sa maladie sera un jour trouvé.

SEPTEMBRE 2009, HANGZHOU : CHINE. YU ZHENHUAN est recouvert de 41 poils en moyenne par centimètre carré sur 96 % de son corps !

Chanteur de rock, ce Chinois âgé de 32 ans se fait ici photographier avant de subir une épilation partielle du visage au laser.

Entré au Guinness Book des Records en 2002 en tant qu'homme le plus poilu du monde, Yu s'est fait opérer aux oreilles deux ans plus tard pour qu'on lui enlève d'importantes touffes, responsables de la perte d'un tiers de son audition.

Le musicien n'envisage cependant pas d'éradiquer sa prolifique toison. "Cela me ferait perdre un peu de ma personnalité", explique celui qui se sent "comme King Kong : laid, mais avec un cour doux et tendre".

Maria José Cristerna arbore des tatouages, des piercings et des implants pour croquer la vie à pleines dents.

Guadalajara : Mexique. À 35 ans, Maria José a trouvé une façon originale "de rester immortelle" et "d'être un vrai vampire".

Se tatouer sur l'ensemble du corps, se faire implanter des cornes en titane sous la peau du front et, bien sûr, rajouter des crocs. Une métamorphose spectaculaire qui a débuté peu de temps après le divorce de ses parents. Mais c'est la rupture avec son mari qui va accélérer le processus de modification. Victime de violences conjugales pendant des années, la jeune femme veut exprimer sa liberté recouvrée à travers son changement de look.

D'ailleurs, elle ne compte pas en rester là. Elle pense se faire poser de nouvelles cornes, cette fois-ci à l'arrière du crâne. Une vraie dégénérée, folle à lier, penseront certains. Maria José, mère au foyer et juriste de formation, prétend au contraire mener une "vie normale", avec le soutien sans faille de sa famille, en particulier de ses quatre enfants. Et comme le passé ne s'efface jamais vraiment, elle vient également en aide aux femmes battues par leur macho de mari.

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Fakir : Ils se plantent des épées dans le corps, se font enterrer vivants plusieurs jours sans manger ni boire, arrêtent leur cour... La recette des fakirs ? Ça dépend. Pour beaucoup, elle est 100 % esbroufe.

Le trou qu'ils semblent percer est préformé comme pour un piercing, mais dissimulé sous du maquillage. Le cour ne s'arrête pas mais une balle sous l'aisselle comprime l'artère et stoppe les afflux de sang dans le bras où l'innocent cherche un pouls.
Quelques fakirs ont cependant des capacités hors du commun. Elles ont été analysées chez le fakir lyonnais Ben-Ghou-Bey (en photo ici), au début des années 1980. Le neurobiologiste allemand Wolfgang Larbig a pu constater que lorsque le fakir se préparait à affronter la douleur, il entrait dans une sorte d'état de transe, son cerveau ayant alors une activité électrique atypique, avec beaucoup d'ondes thêta. Cet état, acquis au prix d'années de travail, permettait à Ben-Ghou-Bey de beaucoup moins ressentir la douleur. De plus, les vrais fakirs se dispensent de trop souffrir, ou de commettre l'irréparable, grâce à leur connaissance du corps humain : ils savent où sont leurs organes, leurs artères... et évitent soigneusement de les embrocher. Ils privilégient la peau, couche de graisse comprise, et charcutent avant tout les régions telles que le cou, où les nocicepteurs (les récepteurs qui, lorsqu'ils sont agressés, envoient un signal au cerveau, que celui-ci convertit en douleur) sont les moins nombreux.

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Lévitation : À croire que la gravité, certains sont capables de l'éviter...

Comme ce Néerlandais nommé Ramana, qui flotte dans les airs simplement appuyé sur sa canne. Mais que le sieur Isaac Newton se rassure, il ne s'agit que d'une belle performance d'illusionniste, un tour nommé «le brahmane flottant» qui épatait déjà les foules au Moyen Âge.
Non, nous n'allons pas vous dévoiler le truc. Mais pour les curieux, voici quelques indices : la canne est toujours posée sur un tapis ; le magicien ne pourrait pas réaliser ce tour sans pantalon ; on ne voit jamais l'illusionniste s'élever dans les airs, il ne se montre qu'une fois en position. Enfin, ce tour n'est pas à la portée du premier venu : même quand on connaît l'astuce, il faut une bonne dose de savoir-faire pour ne pas s'écraser telle la pomme tombée de son arbre.

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À la naissance, Lu Hao pesait 2,6 kg. Trois ans plus tard, il en pèse 63. Un surpoids, si rein ne change, qui va le tuer.

Dashan / Chine. À 3 ans, Lu Hao ne pense qu'à une chose : manger.

"Il a un tel appétit qu'il peut ingurgiter trois bols de riz et deux douzaines de manchons de poulet à chaque repas", explique son père. "Nous sommes obligés de le laisser manger autant qu'il veut car sinon, il se met à pleurer sans s'arrêter", précise sa mère, qui ne peut s'empêcher de souligner que les régimes ne servent à rien.

"Le dernier s'est soldé par une prise de poids de 10 kilos". Un problème pondéral qui pèse lourdement sur son quotidien : la crèche a récemment refusé d'accueillir le bambin de crainte qu'il n'écrase un autre enfant. Selon les spécialistes qui l'ont examiné, Lu Hao souffrirait d'un déséquilibre hormonal qui risque de lui coûter très cher. "Il ne peut pas rester comme ça, car son cour ne tiendra pas la distance", affirme un pédiatre.

Da Lat, Vietnam. Ce jeune Vietnamien, organise une levée de fonds pour se faire ôter cette gigantesque excroissance.

80 kilogrammes. C'est le poids de la tumeur que porte Nguyen Duy Hai sur sa jambe droite depuis plus de 30 ans.

La plus grande jamais enregistrée au Vietnam d'après le docteur Van Thach Vu de l'hôpital d'Hanoï. Trente ans, c'est quasiment l'âge de ce Vietnamien et c'est aussi le temps qu'a mis la tumeur à se propager jusqu'à atteindre un mètre de largeur !

L'amputation au niveau du genou qu'il a subie il y a 14 ans n'y a rien changé. Le docteur Van Thach Vu assure qu'il n'y a aucun risque de cancer. Mais Nguyen Duy Hai ne peut rien faire. À 31 ans, l'homme vit avec sa mère de 61 ans, à Da Lat, dans les Hauts Plateaux vietnamiens. Trop pauvre pour financer une deuxième opération et le traitement qui suivrait, la famille de Nguyen Duy Hai a lancé un appel aux donateurs le 17 juin 2011, après avoir rencontré des représentants des autorités.

Avec plus de un milliard d'hahitants, la Chine défie toutes les lois statistiques !

27 octobre 2005, province de Fujian dans le sud-est de la Chine. Chen Qiaozhen est une paysanne atteinte d'une tumeur de 50 kg (->). En juin 2005, une opération avait déjà permis de lui en retirer plusieurs kilos.

Mais dans cette giga masse d'habitants, on croise des spécimens humains très étranges : visages déformés, langues atrophiées, tumeurs gigantesques, siamois, etc.

Défiant les autorités locales désireuses de cachet leurs "freaks", NEWLOOK est parti à la rencontre de ceux que la Nature n'a pas épargnés. Après ça, vous comprendrez que vos petits boutons d'acné, c'est vraiment pas grave...

Tous ont connu la gloire - faute de mieux - à une époque où un handicap physique vous condamné à vivre en dehors de la société ou à vous exhiber dans de véritables zoos humains.

Géants, lilliputiens, hommes troncs ou singes, sours ou frères siamois, créatures à 3 bras ou à 4 jambes hantent aujourd'hui encore notre imaginaire. Mais qui étaient réellement ces "monstres" en tout genre mis en avant lors des foires itinérantes de la fin du XIXe jusqu'au milieu du XXe siècle ? Des hommes et des femmes mis en scène par des bonimenteurs peu scrupuleux afin de divertir le public tout en s'assurant un gain financier non négligeable.

Car le nigaud se presse de dépenser dix cents pourtant chèrement gagnés afin de se repaître d'une représentation qu'on lui a promis "sensationnelle". Voir "un exemplaire unique au monde", contempler "une énigme de la nature", serrer la main d'un personnage "mémorable", cela n'a pas de prix. Les Charlatans vendent du rêve à une société qui ne considère pas encore ces exhibitions comme relevant de la pornographie du handicap. Est-ce la raison pour laquelle les montreurs de monstres refusent de présenter leurs "employés" comme des personnes génées dans leur vie de tous les jours par leur difformité ? Ou est-ce tout simplement parce que le misérabilisme n'a jamais fait vendre ? Ce qui est sûr, c'est que la pitié n'a pas sa place dans cette société du spectacle ou ces "êtres exceptionnels" se prêtent au jeu.
Dans cet univers d'attrape-gogo où la supercherie est reine, les leurres sont légion. Rajouter quelques centimètres à un géant tout comme en retirer à un nain, ce n'est pas arnaquer le client. Pas plus que de présenter les frères Hiram et Barney Davies, alias Waino et Plutanor, nés en Ohio, comme des sauvages découverts lors d'une expédition en plein cour de Bornéo, ou encore de prétendre que l'Américain William Henry Johnson, atteint de microcéphalie, a été capturé en Afrique où il vivait avec des gorilles. Des duperies que le grand public s'empresse de croire puisque - pour reprendre les propos de l'auteur Robert Bogdan - "ces individus exhibés étaient réellement à leurs yeux des cannibales, des sauvages et des barbares". Bref, des aberrations. Ce qui n'empêche pas les propriétaires de zoos humains de truquer, de bidonner ou de mystifier à l'occasion... Combien de femmes-troncs avaient les membres dissimulés dans les replis de leur robe ? Qu'importe !