Hymenopus coronatus, plus communément appelée mante orchidée, est une espèce d'insectes de la famille des Hymenopodidae. Elle fait partie des mantes fleurs de par leur ressemblances et leur comportements.

Mante orchidée (à g et centre)...

Mante Hyalaethea solomonis mâle adulte...

BEAUTÉ FATALE

Avec son air pudique et ses ailes aux couleurs chatoyantes, on lui donnerait le bon dieu sans confession... Mais ne vous y fiez pas, cet insecte est avant tout une impitoyable machine à tuer.

Malheur a l'imprudent qui passe par mégarde dans son champ de vision. En quelques centièmes de seconde, elle déploie ses pattes ravisseuses et lui plante ses crochets dans le corps. Puis elle les replie comme des pinces, empalant sa proie sur les piques acérées qui ornent toute la longueur de ses «avant-bras». Une fois son repas fixé à ces crocs de boucher, elle a alors tout son temps pour le déchiqueter et le dévorer.

UN REGARD QUI TUE

Des yeux qui semblent injectés de sang, des pattes avant ornées de fausses ailes sombres, la mante-fleur diabolique a des allures de vampire.

Mais elle ne chasse qu'en plein jour. Sa tête très mobile lui donne un champ de vision de 180° et ses deux yeux immenses lui permettent de voir en relief et d'évaluer avec précision les distances, même par rapport à une proie en mouvement. Grâce à un «programme», ancré dans ses neurones, elle peut calculer la vitesse à laquelle vole sa future victime, et déterminer à quel endroit et à quel moment il faudra frapper pour la tuer.

Turquie. Mesdemoiselles, la danse de salon se pratique aussi en extérieur. En piste !

Nombre de ballerines seraient vertes de rage en voyant ces deux danseuses en herbe enchaîner les pas de deux avant de terminer sur un porté irréprochable.

Car comment ne pas se sentir découragé face à une telle maîtrise technique, à ces mouvements qui vous transportent, à cette chorégraphie qui sent bon le "pia pia pia dans ton corps", pour reprendre l'expression immortalisée par Mia Frye, la plus télégénique de nos danseuses ? Avouez qu'il y a de quoi en manger son tutu ! Mais les futures danseuses étoiles n'ont pas à caindre la concurrence de ces partenaires particulières. Celles-ci n'ont nullement l'intention de faire carrière dans la danse. Voyons ! Une mante religieuse ne saurait se résoudre à finir en petit rat de l'opéra ! Pas question non plus de se présenter au casting de Popstars. D'ailleurs, ces dames ne dansent même pas : elles s'affrontent et l'une d'entre elles n'en ressortira pas vivante. Allez, on les encourage avec la phrase préférée de Mia : "Happy faces, girls, and move your body".

L'attitude menaçante de cette mante a inspiré un art martial en Chine.

Une adepte de Bruce Lee ? Non, simplement une mante religieuse, de la chatoyante espèce Rhombodera basalis, dans sa position d'attaque.

Mais il y a bien un rapport, puisque c'est une mante qui a donné naissance, à la fin du XVIIè siècle, à une branche des arts martiaux chinois : le tang lang quan (la boxe de la mante religieuse). Ce style d'imitation animalier aurait été mis au point, selon la légende, par un apprenti shaolin du nom de Wang Lang, trop frêle pour battre ses adversaires. Fasciné par la puissance et la rapidité d'une mante aux prises avec une sauterelle plus qrande qu'elle, il la capture, étudia ses mouvements et les codifia. Ce fascinant cliché, primé au concours de photos scientifiques de l'hebdomadaire allemand Focus, est l'ouvre d'un neurobiologiste polonais, Igor Siwanowicz, passionné par la photo d'insectes.