Les Parcs de Tanzanie

Tanzanie : l'Appel de l'Afrique







A.M. et A.C. - GEO N°491 > Janvier > 2020

Le Grand Safari Africain




F.G.S. - VIAJES NATIONAL GEOGRAPHIC N°208 > Juillet > 2017

Serengeti : l'Arche de Noé

NATIONAL GEOGRAPHIC N°196 > Janvier > 2016

Parc National du Serengeti

ÇA M'INTÉRESSE ÉTONNANT HS N°11 > Juillet-Août > 2016

Voyage au Coeur Indomptable de l'Afrique



P.S - VIAJES NATIONAL GEOGRAPHIC N°169 > Avril > 2014

Masaï Mara : Histoire de Lion

Lionne et lionceau...

Tout juste né voici quelques heures sous une souche, ce lionceau d'une portée de quatre, est transporté du lieu de sa naissance au coeur d'un marais que sa mère, inexpérimentée, juge plus sur et à l'abri de l'appetit des hyènes. Un terrible orage comme seul le Masaï Mara en connait, accompagné de précipitations diluviennes, ne permettra pas à la portée de passer le cap de la première nuit.

Lionne en chasse

Parmi moult théories, celle qui veut que les rayures du zèbre soient un moyen efficace de défense face aux grands prédateurs, est largement admise. Lorsqu'un lion lance une attaque sur un troupeau, la débandade qui s'ensuit déstabilise, peut-être, le chasseur : l'animal qui l'avait préalablement ciblé s'estompe soudain dans le ballet dansant des rayures de l'ensemble de la horde. De quoi y perdre son latin. Bien sûr, il ne s'agit que d'une hypothèse. Cette lionne pourrait sans doute la confirmer...

NAT IMAGES > Octobre-Novembre > 2013

Tanzanie : Serengeti

Parc National du Serengeti, en Tanzanie : Femelle guépard, qui abrite ses cinq petits de 3 mois...

Le photographe italien a été subjugué par le calme de cette femelle guépard, qui abrite comme elle peut ses cinq petits de 3 mois sous une pluie battante, dans le parc national du Serengeti, en Tanzanie.

La preuve d'une grande expérience, d'après lui.

Photo : Pierluiggi Rizzato.

ÇA M'INTÉRESSE ÉTONNANT N°9 > Décembre-Janvier > 2014-2015

L'Afrique des Safaris

Voir les grands fauves en famille. Epier les gorilles, mais avec des pisteurs respectueux des primates. Contempler les plus prestigieux des animaux. Dénoncer enfin, la chasse illégale des collectionneurs de trophées. Voici comment découvrir le continent en voyageur responsable.

ON EN PREND PLEIN LES YEUX ! Avec une quinzaine de parcs nationaux, la Tanzania a su faire de son patrimoine naturel un terrain de prédilection pour tous les inconditionnels du safari.

Ici, l'aventure - tout confort - commence au detour de la moindre piste.

Des girafes, oui, mais des girafes masaï, ici en plein galop dans le parc du lac Manyara.
Seul un oil exercé peut reconnaitre que les tachss ds leur robe sont plus brunes et plus dentelées que celles des girafes dé Rothschild qui peuplent nos zoos.

Avec son alternance de pâturages bien verts et de plaines à proximité du lac salé de Magadi (photo), le cratère du Ngorongoro représente pour les herbivores comme les zèbres un écosystème parfait.

 

Le volcan Ol Doinyo Lengaï qui culmine à près de 3000 m d'altitude, est le seul actif de Tanzanie.
Dans la langue des Masaï, son nom signifie "la montagne des Dieux".

LE LION EST MORT ?

Le roi de la savane est proche de l'extinction. Mais pour les autres grands animaux, ça va mieux. Bilan de santé complet des "Big Five", les cinq figures emblématiques de l'Afrique des safaris.
Cette famille de lions (à g.) est en perdition dans le parc du Serengeti, en Tanzanie. C'est la saison sèche : à la place d'un lac, les fauves trouvent de la boue craquelée par le soleil, mais pas d'eau. Et pas de force pour chasser et se nourrir.

LE MONARQUE DE LA SAVANE EST EN PÉRIL (à d.) : "Panthera leo" est depuis toujours considéré comme la cible la plus prestigieuse du chasseur. On ne compterait plus que 20.000 lions dont les trois quarts en Afrique de l'Est et du Sud. Les bêtes qui vivent dans les parcs sont évidemment suivies et protégées, mais on ignore tout des déplacements des autres, les "clandestins". Ces fauves-là sont victimes de leur proximité involontaire avec éleveurs et agriculteurs. En Tanzanie par exemple, L'Etat autorise même à éliminer les lions gênants, jusqu'à 500 par an. Notamment parce qu'ils ont fait 560 victimes depuis 1990 parmi les humains. Le lion sauvage pourrait-il disparaître ? C'est possible. On a déjà assisté à la quasi-extinction du lion blanc, forme mutante de lion. Le pelage blanc de cet animal en faisait une proie idéale. On n'en compte plus qu'une vingtaine au monde ! Dans les zoos.

RHINOCÉROS : TRAQUÉ POUR SA CORNE MAIS SAUVÉ IN EXTREMIS

Il porte de l'or. En Chine, où la médecine traditionnelle prête à la corne de rhino des vertus médicinales, le kilo de poudre se vend 50.000 dollars. Au Yémen, un poignard à manche en corne de rhinocéros noir est un symbole de virilité, que tout membre de l'élite sociale doit posséder.
Voila qui explique le carnage : 70.000 rhinocéros noirs en Afrique en 1970, 15.000 en 1981 et 4200 seulement aujourd'hui, principalement en Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe et Kenya.
Mais, bonne nouvelle, la population progresse enfin, et l'Union pour la conservation de la nature (UICN) considère l'espèce comme sauvée. Le rhinocéros blanc, cousin du noir, se porte mieux avec 18.000 individus dans le sud de l'Afrique. Il faut dire qu'on a mis les grands moyens : la Fondation internationale rhino a installé des patrouilles antibraconnage. Elle a aussi entrepris de déplacer des animaux vers des zones très surveillées au Kenya (à Tsavo East) et au Zimbabwe (à Hwange et à Lemco).

BUFFLES : IMPERTURBABLE, IL A RÉSISTÉ À TOUT

Près d'un million de buffles vivent sur le continent, dont les trois quarts dans des aires protégées du sud du Sahara jusqu'à la limite de l'Afrique australe. Goûteuse, dépourvue de graisse, la viande de cet animal a nourri des générations d'Africains, et continue de le faire.
A ce jour, les chasseurs, souvent amateurs de cornes demeurent son principal prédateur avec de temps en temps, quelques lions ou crocodiles. Même la malédiction du buffle est en passe d'être levée : l'animal a longtemps véhiculé le virus de la peste bovine qu'il transmettait aux élevages de bovins et d'ovins. Pour éviter la propagation de la maladie en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid, les Afrikaners avaient même érigé des "barrières à buffles", des fils d'acier à haute tension.
Au printemps 2011, la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) va proclamer "l'éradication mondiale de la peste bovine". Le buffle peut paître tranquille.

LÉOPARD : IL VIT CACHÉ, IL EST DONC SAUF

L'espèce est quasi éteinte en Afrique du Nord, où l'on pouvait jadis l'observer dans les montagnes du Haut Atlas. Mais ce gros chat tâcheté se porte très bien sur le reste du continent, spécialement en Afrique sub-saharienne et à l'ouest du désert du Kalahari en Namibie. Sa population atteindrait les 700.000 individus, vivant majoritairement en dehors des parcs.
C'est la prudence de ce félin, solitaire, qui le protège des fusils. Il ne sort et ne chasse que la nuit. Sa grande adaptabilité aux changements climatique et sa manie d'habiter dans les arbres garantissent sa sécurité. Sauf lorsqu'il s'attaque aux troupeaux de bovins, et qu'alors les fermiers cherchent à l'empoisonner.
Enfin, sa peau fait toujours rêver malheureusement : les chefs de clans y voient l'emblème du pouvoir. Ils revêtent parfois des vêtements et des coiffes en peau de léopard pour légitimer leur autorité.

ÉLÉPHANT : LE POIDS LOURD PROGRESSE MAIS DEVIENT GÊNANT

En 1979, ils étaient encore 1,3 million. Harcelés par les chasseurs blancs, recherchés pour leur ivoire et aussi pour leur viande et leur peau en Afrique centrale, leur nombre est tombé à 400.000 en 1987. En 1989, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore (Cites) interdit le commerce de l'ivoire pour tenter de préserver le pachiderme.
Pari réussi ; entre 472.000 et 500.000 éléphants vivraient aujourd'hui en Afrique. Les troupeaux augmentent notamment à l'Est et au Sud (Botswana, Zimbabwe, Afrique du Sud, Namibie). Cependant, dans certains pays, dont la Tanzanie et la Zambie, les éléphants causent des degâts considérables sur les terres agricoles, voire dans les villages. Ils sont alors abattus.
Combien sont concernés par ces tueries ? On l'ignore. En tout cas, en mars 2010, la Cites a interdit à la Tanzanie et à la Zambie le commerce d'éléphants, ainsi que la vente de leurs stocks d'ivoire qui provenaient soi-disant, de bêtes mortes naturellement ou abattues légalement...

J-L.C., M.B. et N.A. - GEO N°95 > Novembre > 2013
 
 
   

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