Monde NATUREL dans L'OCÉAN INDIEN

TERRES AUSTRALES ET ANTARCTIQUES FRANÇAISES (TAAF)

Îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam

Les îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam, anciennement Saint-Paul-et-Amsterdam, forment un district des Terres australes et antarctiques françaises composé des îles Saint-Paul et Amsterdam ou île de la Nouvelle-Amsterdam. Ce district est situé dans le Sud de l'océan Indien à l'extrémité sud-ouest de la plaque australienne.

Les deux îles sont de tailles très différentes, en effet l'île Amsterdam a une superficie de 58 km² et l'île Saint-Paul de 8 km².
Toutes deux sont des volcans actuellement inactifs, partie émergée d'un étroit plateau continental entouré de fonds de plus de 3000 mètres. L'île Saint-Paul est caractérisée par un grand cratère central où la mer a pénétré. L'île Amsterdam est elle plus massive. La dernière éruption qui s'est produite sur l'île Amsterdam date de 1792.
Le climat est un climat océanique tempéré mais très venteux. Situées au-dessus de la zone dite de convergence antarctique, séparation des eaux chaudes de l'océan Indien et froides de l'océan Antarctique, les îles ne connaissent pas de neige ou de gelée.
Aucune population résidente ne vit sur ces îles mais une base scientifique permanente, la base Martin-de-Viviès, est installée sur l'île Amsterdam et accueille sans discontinuer depuis 1949 des missions successives qui comptent entre 23 et 35 personnes selon la saison. Il n'y a en revanche pas de présence humaine permanente sur l'île Saint-Paul, qui n'est visitée que lors de brèves expéditions scientifiques ou écologiques.
Les deux îles sont protégées au sein de la Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises. Cette protection couvre tant leurs espaces terrestres que leurs eaux territoriales respectives.

Île d'Amsterdam : Sur l'île vivait jusqu'en 2010 un troupeau d'environ 600 vaches sauvages, descendant d'un élevage tenté au XIXe siècle et ayant pratiquement fait disparaître l'unique espèce d'arbre, le Phylica arborea.

Île Saint-Paul : Une population de rats estimée entre 50.000 et 100.000 individus à la fin des années 1990 y avait considérablement réduit la population d'oiseaux marins en s'attaquant à leurs nids. L'île a été entièrement dératisée en 1999. Depuis la population d'oiseaux maritimes se reconstitue progressivement.

WIKIPEDIA > Août > 2016

Les Oubliés de Saint-Paul

GRANDS REPORTAGES N°417 > Avril > 2016
 
 

   

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