À Saint-Barthélemy, l'unique terrain plat est l'aéroport, sur lequel atterrir n'est pas chose aisée.

Pour accéder au paradis de Saint-Barthélemy, il faut frôler l'enfer. La piste d'atterrissage de "Saint-Barth" (pour les habitués) est en effet très courte. À un point tel que les avions passent à quelques centimètres d'une petite route départementale avant de plonger vers le tarmac.

Les pilotes ont d'ailleurs besoin d'une qualification spéciale. "L'atterrissage est assez spectaculaire, mais tout à fait sécurisé", selon les autorités. Enfin, une bonne raison d'applaudir le commandant de bord après l'atterrissage. Bien sûr, les long-courriers ne peuvent atterrir ici et se posent sur des îles proches : Saint-Martin, Saint-Domingue, Guadeloupe, etc. Enfin, pour des raisons de sécurité évidentes, même les petits avions ne peuvent plus décoller ni atterrir à la tombée de la nuit.

À Saint-Barth, l'atterrissage et le décollage réservent toujours des surprises...

Au bout de l'unique piste du petit aérodrome Gustave-III, s'étend la grande plage de Saint-Jean.

Alors, forcément, certains plaisantins sont tentés de saluer à leur façon les voyageurs au départ de l'île de Saint-Barthélemy, dans les Antilles françaises. On savait déjà l'atterrissage périlleux sur cette piste de 640 mètres, laquelle ne peut être utilisée que de jour par des petits appareils n'excédant pas vingt places.

On comprend maintenant que les pilotes, qui doivent détenir une licence spéciale pour se poser à Saint-Barth, sont également priés de garder leur concentration au décollage. L'époque où il fallait chasser les moutons de la piste est révolue, mais on rapporte toujours des images insolites de ses vacances à Saint-Barth.