Au pied du Mont Fuji, Japon. En apprenant, en avril, que le Fuji-Yama s'apprêtait à entrer au patrimoine mondial de l'Unesco, Ping Ma a décidé de garder une trace de ce moment historique.

La meilleure saison pour photographier cette montagne sacrée est justement le printemps ; entre les mois d'avril et mai, 800.000 "shiba sakura", une plante tapissante, viennent rosir le pied du volcan japonais, attirant plus de touristes encore qu'à l'accoutumée.

Huit ans plus tôt, le photoreporter chinois avait gravi le mont, dont la beauté et le cratère profond lui avaient laissé un souvenir impérissable. À ses yeux, ce cliché est une ode à la nature. "J'espère qu'en le voyant, les gens vont prendre conscience de la beauté des choses qui les entourent, et qu'ils oublieront, pour un temps, les ennuis de leur quotidien", explique Ping Ma.

Ping MA : Diplomé de littérature chinoise à l'université de Nankai, en Chine, ce photographe travaille pour l'agence de presse Xinhua à Tokyo.