Cette photo de Hubble prouve que l'espace n'est pas totalement vide.

Cette galaxie spirale (ES0137-001) fonce à 7,2 millions de km/h à travers l'amas de galaxies Abell 3627.

Celui-ci contient de faibles quantités de gaz entre les galaxies, et c'est suffisant pour venir décoiffer ES0137-001.

Sous le choc, le gaz de la galaxie est freiné, et ses poussières s'échappent dans l'espace.

Les nouveaux yeux du télescope spatial Hubble fonctionnent !

Installée lors de l'ultime mission de maintenance du satellite, en mai, la caméra à grand champ WFC3 a obtenu cette extraordinaire image du Quintette de Stephan.

Le groupe de galaxies a été photographié en 17 heures de pose.

La finesse du cliché et son éclat sont de bon augure pour l'avenir de Hubble.

Lancé il y a dix-neuf ans, mais désormais équipé des meilleurs instruments (en mai, deux ont été changés et deux ont été améliorés), il reste indiscutablement : un outil de pointe dans l'étude de l'Univers.

Les collisions de galaxies intéressent beaucoup les astronomes, car cela les renseigne sur la manière dont se forment et évoluent les galaxies comme la Voie lactée.

Le Quinntette de Stephan, découvert en 1878 par le Frangais Edouard Stephan, est le plus proche exemple de collisions multiples.

Distant de 290 millions d'années-lumière, ce groupe de cinq galaxies (dont quatre sont en interaction) se trouve dans Pégase, dans le champ de NGC7331 (<- A), une belle spirale identique à la Voie Lactée, située à 40 millions d'a-l.
Les observations menées avec les satellites Spitzer (B) et Chandra (C) ont fourni les preuves du carambolage avec la détection d'éloiles très jeunes (moins de 10 millions d'années) et la mise en évidence de gaz chauffé à plus de 6 millions de degrés par les chocs multiples. Sur la grande image prise par le télescope Hubble en juillet 2009, le niveau de détails atteint est sans précédent. La galaxie la plus bleue ne fait pas partie du groupe et se trouve sept fois plus proche que les autres.

Une exception dans ce florilège crétois, puisque cette image a été obtenue sous un autre ciel d'exception : celui du Chili.

Trois minutes de pose avec un simple appareil photo ont été nécessaires pour révéler dans toute leur majesté le Grand et le Petit Nuage de Magellan...

Deux galaxies proches de la nôtre, visibles dans l'hémisphère Sud.

Article : Les Nuages de Magellan nous Côtoient depuis peu.

Située dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée, la nébuleuse de la Tarentule est un laboratoire pour qui souhaite étudier la formation et l'évolution des étoiles massives.

La région contient une population très riche de monstres stellaires de calibre et d'âge variés.
On y trouve quantité d'étoiles massives (catégories 0 et B), mais aussi une vingtaine d'étoiles Wolf-Rayet, c'est-à-dire des astres qui, une fois épuisé l'hydrogène de leur cour, brûlent leur hélium.

Plusieurs étoiles massives en train de naître ont par ailleurs été identifiées. Pour étudier cette population stellaire, des chercheurs ont réalisé un relevé systématique de 800 spécimens avec l'instrument Flames du VLT.

L'étoile VFTS 102 a été déniché dans le cadre de ce relevé, appelé VLT-Flames.

Constellée de pouponnières stellaires (en rose), de jeunes étoiles (en bleu) et de nuages moléculaires (en noir), NGC 3982 est une superbe galaxie spirale intermédiaire de la Grande Ourse.

Le télescope spatial Hubble l'a photographiée entre mars 2000 et août 2009. La Grande Ourse est la troisième constellation du ciel par son étendue.

Le résultat est ce très beau portrait d'une galaxie de 30.000 années-lumière de diamètre, sise à 68 millions d'années-lumière de la Terre.

NGC 3982 fait partie du Groupe de M109, un amas de galaxies qui contient 50 galaxies et dont le membre le plus brillant est M108.

Le télescope Hubble a pointé le cour de la galaxie de la Baleine (NGC 4631), à 30 millions d'années-lumière.

Il y a révélé une profusion d'étoiles en train de naître, entourées de leur cocon de gaz (en brun, à gauche).

À mesure que l'on s'éloigne du centre galactique, la pouponnière se fait moins dense, mais les jeunes étoiles (en bleu) restent nombreuses.

Attraper plusieurs galaxies sur un même cliché est toujours une belle récompense pour les astronomes amateurs.

Le duo de galaxies NGC 5364 et NGC 5360 (une troisième, NGC 5363, apparaît en bas, mais en tout petit) se devait donc d'être épinglé par le Capella Observatory.

La première est une galaxie spirale, la seconde une galaxie elliptique, traversée de part en part d'étonnantes structures filamenteuses sombres.

DONNÉES ASTROPHYSIQUES

Les interactions entre galaxies mettent parfois en jeu plus de deux protagonistes. Preuve en est avec ce groupe qui compte en réalité six membres. Les effets gravitationnels en deviennent d'autant plus complexes et seule NGC5569 a, étonnamment, gardé sa structure intacte. Il existe d'autres ensembles de ce type mais ils sont souvent plus difficiles à observer (le Quintette de Stephan, ou le Sextette Seyfert, par exemple).

OBSERVATION

Les trois galaxies, situées tout près d'une étoile de magnitude 9, sont de luminosité très différente. Seule NGC5566, la pLus brillante, apparaît dans une lunette de 80 mm comme une tache diffuse. Un télescope de 150 mm permet de soupçonner un deuxième membre, NGC5560. Le trio n'est au complet qu'avec un télescope d'au moins 300 mm de diamètre. Un tel instrument permet de différencier la forme légèrement ovale de NGC5566 de celle plus allongée de NBC5560, mais NGC5569 ne demeure qu'une lueur très pâle.

Avec cette image, le Capella Observatory signe là un coup de maître.

Rares sont en effet les clichés qui réunissent trois galaxies d'aussi belle taille.

C'est donc chose faite avec le triplet NGC 5985, NGC 5982 et NGC 5981 (de haut en bas).

La première est une galaxie spirale vue de face connue pour posséder un cour particulièrement actif, la seconde une galaxie elliptique et la dernière une spirale vue par la tranche.

Lorsqu'on découvre NGC 604 sur une photographie prise par un très puissant télescope, comme Hubble, cet astre semble être une simple nébuleuse, comme il en existe tant dans la Voie lactée, à quelques milliers d'années-lumière de chez nous... sauf que NGC 604 se situe... dans une autre galaxie !

Ce nuage de gaz et de poussières, en effet, est si brillant qu'il a pu être détecté, dans la galaxie du Triangle, à 27 millions d'années-lumière, dès 1784 par l'astronome William Herschel. C'est la nébuleuse des superlatifs : il n'existe rien de semblable à des dizaines de millions d'années-lumière de la Terre. Gigantesque, cet immense nuage de gaz et de poussière mesure 1500 années-lumière de diamètre et compte des dizaines de milliers de jeunes étoiles, quelques centaines d'entre elles brillant cent mille fois plus que le Soleil. Ces étoiles supergéantes bleues, qui chauffent le visible, sont pour la plupart âgées de moins de quatre millions d'années, mais des milliers d'étoiles encore à naître se cachent dans ces volutes gazeuses. La galaxie du Triangle, et son extraordinaire nébuleuse, passent non loin du zénith entre 22 h et minuit, en novembre. Si la galaxie du Triangle est perceptible dans de simples jumelles ou de petits instruments, sous un ciel très pur de campagne, la nébuleuse NGC 604 exige un télescope de 200 à 400 mm de diamètre pour être vue comme une petite tache brillant dans le disque spiral de la galaxie.

Dans la constellation des Chiens de chasse, la galaxie M 63 étend, un peu comme des pétales, ses courts bras spiraux très rapprochés.

Une caractéristique qui lui a valu le surnom de Tournesol.

Et une cible de choix du ciel printanier de l'hémisphère Nord que les trois astronomes du Capella Observatory n'ont pas manqué d'inscrire à leur tableau de chasse.

L'usine à supernovae ! Trois étoiles ont explosé dans la galaxie M66 entre 1989 et 2009.

Sans doute cela constituait-il une bonne raison pour que le télescope spatial Hubble photographie de près cette vedette du ciel de printemps.

Située dans la constellation du Lion, à 35 millions d'années-lumière, M66 est connue par les amateurs pour former un ensemble, avec M65 et NGC3628, appelé le Trio du Lion (A). Le Very Large Telescope avait déjà passé au crible cette spirale tordue par des interactions avec ses voisines (B). Mais c'est Hubble en décembre 2009, qui en a ohtenu l'image la plus précise. Elle permet de discerner de nombreuses étoiles géantes individuellement. Parmi elles se cache peut-être la prochaine supernova...

La Galaxie Spirale M 77 Par ANDRE VAN DER HOEVEN, est située dans la constellation de la Baleine, à 67 millions d'années-lumière de la Terre.

L'image résulte d'une savante combinaison entre les données de plusieurs instruments du télescope Hubble (2ème prix du concours Traitement d'images).

M 82 est située à 12 millions d'années-lumière, dans la Grande Ourse.

Hubble l'a photographiée en 2006. Mais son nouveau cliché révèle le cour de la galaxie avec une précision sans précédent, grâce à un meilleur choix de filtres.

Des observations des satellites Chandra (rayons X, en bleu), Spitzer (infrarouge, en rouge), Hubble (visible, en blanc) et du réseau de radiotélescopes VLA (radio, en violet), révèlent l'activité de M 106, dans la constellation des Chiens de chasse. Les deux bras "anormaux" de M106, hors du plan galactique, s'y dessinent particulièrement bien. Selon une étude récente, ils sont constitués de gaz chaud éjecté par les ondes de choc dues à l'activité du trou noir de la galaxie.