En Février, les meilleures conditions pour pointer notre satellite se présentent dès le début du mois. Sa face gibbeuse croissante invite à observer la mer des Pluies et l'océan des Tempêtes.
En janvier, notre satellite est 3 sa position la plus haute pendant les jours précédant la Pleine Lune. Dans cette période, on voit le Soleil se lever sur l'océan des Tempêtes et achever de se lever sur la mer des Pluies. Quelques belles formations, comme Kepler, le golfe des Iris et Aristarque, bénéficient d'un éclairage favorable.
Cette photo de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter est l'une des plus spectaculaires prises de la surface de la Lune. Depuis une altitude de 26 km, elle montre les gradins intérieurs du cratère Aristarque, large de 40 km. Sur une épaisseur de 3.500 m, l'impact survenu voici 450 millions d'années a mis au jour les roches lunaires, dont certaines datent de la formation de notre satellite.
Le 20 décembre prochain, la Lune atteint sa hauteur maximale pour l'année 2010, soit 65° depuis Paris. Elle donne donc l'impression de trôner presque au zénith. Elle est alors pleine, puisque le lendemain matin, mardi 21 décembre, nous assisterons à une éclipse de Lune. C'est l'occasion de découvrir 1es mers lunaires, ainsi que quelques reliefs au terminateur (limite jour/nuit) dans les jours qui précèdent cette date, d'autant que la libration est favorable du côté ouest.
Les meilleures conditions pour observer la Lune se présente en fin de nuit. Le 4 juin, le Soleil se couche progressivement sur les Apennins au nord, Ptolémée vers l'équateur et sur Clavius au sud. Le 5 juin, la phase est favorable pour observer Copernic et Platon.
Les meilleures conditions pour observer la Lune se présente du 20 au 23 avril.
En effet, la Lune proche du Premier Quartier met en valeur certains grands classiques.
Les meilleures conditions pour observer la Lune se présente le 23 au 26 mars.
En effet, la Lune au plus haut dans le ciel alors que l'éclairage du Soleil mets en valeur certains grands classiques.
Cette vue du trio de cratères lunaires Catherine, Cyrille etl Théophile (de haut en bas, le nord étant en bas) est d'une belle résolution. Télescope Celestron C 14 - Caméra vidéo Lumenera Skynix 2-1 m. Afin de tirer le meilleur parti de son télescope Schmidt-Cassegrain, Christian choisit les nuits où l'atmosphèere est la plus stable. Il limite aussi l'influence de la turbulence en plaçant un filtre rouge devant sa caméra. Enfin, il utilise la function"Distor" du logiciel gratuit Iris, qui corrige les légères déformations de chaque vue avant de les additionner.
Les meilleures conditions pour observer la Lune se présente le 5 et 6 novembre, en seconde partie de nuit.
Vous verrez le Soleil se coucher sur la Mer de la Fécondité, puis celle de la Tranquilité, ainsi que sur des formations classiques comme les cratères Atlas et Hercule.
Cette vue détaillée des crarères lunaires Aristote et Eudoxe a été obtenue le 19 octobre 2008. Télescope C14. Caméra vidéo Skynix 2.1. En tout, 1750 images ont été additionnées. Ce long traitement permet de moyenner les effets de la turbulence atmosphérique, toujours présente avec un instrument de 355 mm de diamètre installé en plaine.
Les meilleures conditions pour observer la Lune se présente le 9 et 10 octobre, en fin de nuit.
En effet, l'éclairage du Soleil rasant met en relief des régions d'intérêt comme Ptolémée, le Caucase ou le cratère Stoffler.
Les meilleures conditions pour observer la Lune en septembre sont réunies le 11, en fin de nuit. Les plus courageux poursuivront jusqu'à l'aube.
Ne manquez pas d'observer la Lune le 11 septembre prochain. L'éclairage du Soleil couchant est favorable pour explorer un certain nombre de formations emblématiques de notre satellite, comme les cratères Alphonse et Clavius. ou encore la chaine montagneuse des Apennins.
Mi-Août, alors que le ciel commence à peine à s'éclaircir, vous pouvez observer la Lune monter généreusement dans la ciel de l'aube. La période est idéale pour observer la Lune dans ses phases décroissantes a partir du 10 Août. Notre voisine est au plus haut dans le ciel du matin et reste digne d'intérêt jusqu'au 16. Vous verrez ainsi de grands cratères comme Clavius, Platon, Ptolémée ou Copernic sous un éclairage moins habituel que celui du Premier Quartier.
Mi-juillet, notre voisine est idéalement située dans le ciel du matin. Elle grimpe à près de 40° de hauteur dans les premières lueurs de l'aube. À proximité du Premier Quartier, les formations les plus emblématiques de la Lune se présentent sous un éclairage idéal. C'est la cas des cratères Ptolémée et Archimède, bien visibles le 14 juillet. Le lendemain, ne manquez pas les très célèbres Tycho et Clavius. Mais si vous souhaitez sortir des sentiers battus, nous vous invitons à visiter les cratères Newton et Orontius, détaillés ci-contre.
C'est le 1er juin que vous profiterez des meilleures conditions pour observer la Lune. Pointez-la dès le crépuscule car elle décline rapidement ensuite. Un jour après le Premier Quartier, le Soleil se lève sur la mer des Pluies, une région bien visible l'oil nu. Aux jumelles, son fond lisse contraste avec un voisinage tourmenté. Mais cette apparence calme cache une multitude de discrets trésors accessibles au télescope (cratères, dorsales, montagnes...), soulignés par l'éclairage rasant.
Assez méconnue, la région du cratère lunaire Delisle (le plus gros à droite) ne manque pas d'intérêt. Ce cirque de 25 km est à cheval entre la mer des Pluies et l'océan des Tempêtes. Quelques beaux dômes volcaniques sont visibles en haut de cette image détaillée, juste au-dessus du cratère Gruithuisen, large de 17 km. Télescope Gladius CF-315 ; Caméra vidéo LVI-1392 ; Addition de 170 poses de 1/30 s.
Nous pensions la connaître. Parce que douze hommes avaient foulé son sol entre 1969 et 1972, nous croyions avoir vu l'essentiel de la Lune, ce petit monde d'une "magnifique désolation", mais aussi, semblait-il, d'une terrible monotonie. Or aujourd'hui, la sonde de la Nasa Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) nous révèle une face totalement inconnue de notre satellite naturel. Depuis le 15 septembre 2009, LRO photographie la Lune afin de repérer des futurs sites d'atterrissage pour des missions humaines. En explorant la surface sélene avec une résolution de 30 cm, elle découvre des aspects insolites que nul n'avait pu contempler à ce jour. C'est une véritable "nouvelle Lune" que la sonde met ainsi en lumière. Ses photos nous montrent toujours des cratères et des étendues de basalte, mais tels qu'on ne les avait jamais vus. Lunar Reconnaissance Orbiter redécouvre la Lune sous l'oil de sa caméra à haute résolution. Les clichés de la sonde américaine, les plus détaillés depuis les missions Apollo, révèlent des paysages étonnants. Avalanches (1 ->) : Sur les parois intérieures du cratère Janssen K (14,7 km de diamètre), le sol a glissé en plusieurs endroits. Ces avalanches, qui ont dévale une pente de 4,5 km, sont constituées de roches brisées et fondues lors de l'impact météoritique. Ont-elles roulé lors de la formation du cratère ou bien plus tard, à la suite de secousses telluriques ?
Craquelures (<- 1) : Quand un bolide chute et forme un gros cratère, la chaleur fait fondre les roches sur le lieu de l'impact. C'est ce qui est arrivé pour Necho, un cratère de 30 km de diamètre assez récent (moins d'un milliard d'années) de la face cachée. Après avoir rempli son arène, les roches fondues se sont solidifiées en se "réajustant". D'impressionnantes séries de craquelures de 10 à 15 m de large se sont créées lors de cette phase.
Source Alpine (1 ->) : Le chenal de lave qui serpente sur plus de 150 km au fond de la vallée Alpine (vue générale en médaillon) est l'objet de nombreuses observations par les amateurs. LRO a photographié la naissance de cette coulée de lave. C'est la première fois que cette zone est observée avec autant de précision - 1,7 m/px. L'image va permettre aux scientifiques de comprendre quel événement est à l'origine de la vallée et comment la lave s'y est déversée. Vallée complexe (<- 2 à g.) : Cette dépression, qui s'étend sur 9,5 km de bout en bout dans la mer de la Sérénité, est une véritable curiosité. Elle serait due à la fois au volcanisme et à un phénomène de contraction tectonique qui l'aurait déformée. Les strates, visibles sur cette image de 1,48 m de résolution, en attestent.
La sonde japonaise Kaguya a produit les meilleures images du cratère lunaire Tycho. Grâce à ses prises de vues stéréo, les reliefs sont mis en évidence avec une précision sans précédent. De son orbite polaire à 100 km de la surface lunaire, la sonde Kaguya vient de donner une nouvelle vision du cratère Tycho. Large de 85 km et profond de 4850 m, celui-ci est relativement récent puisqu'il date d'environ 100 millions d'années.
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