Nébuleuses de la Voie Lactée

Astéroïde Intrus dans la Nébuleuse du Crabe (M1, NGC 1952)

CIEL & ESPACE N°568 > Décembre > 2019

Nébuleuse de la Mouette (Grand Chien), Sharpless 2-296

CIEL & ESPACE N°567 > Octobre-Novembre > 2019

Nébuleuse la Tarentule, CG4, la Bulle Bleue SH2 (Grand Chien), NGC 6164 et 6188, Nébuleuse de la Grotte


CIEL & ESPACE N°566 > Août Sptembre > 2019

Nébuleuse de la Lagune

GEO COLLECTION N°10 > Juin-Juillet > 2019

Nébuleuse W4o : Papillon Stellaire

CIEL & ESPACE N°565 > Juin-Juillet > 2019

La Nébuleuse de la Patte de Chat

SCIENCE MAGAZINE N°61 > Février-Avril > 2019

La Tête dans les Étoiles


NAT'IMAGES N°47 > Janvier > 2018

Muse Sonde la Nébuleuse Saturne

CIEL & ESPACE N°556 > Novembre-Décembre > 2017

Coups de Pinceau dans Abell 370

CIEL & ESPACE N°554 > Juillet-Août > 2017

La Nébuleuse de la Méduse : IC 443

Jetons un coup d'oil à ce vestige de supernova dans la constellation du Gémeaux !

La nébuleuse de la Méduse (IC 443) doit son petit nom à la forme caractéristique de son bulbe. Dans l'image ci-contre, les émissions d'oxygène, d'hydrogène et de soufre sont indiquées en bleu, vert et rouge, respectivement.
La "méduse" est en fait le vestige d'une étoile qui a explosé en supernova il y a plus de 30.000 ans. Cet événement a libéré des ondes de choc qui ont balayé et chauffé les gaz et poussières interstellaires, créant le spectacle dont nous sommes témoins aujourd'hui. La partie nord de la méduse a été créée par une onde de choc qui s'est déplacée à 360.000 km/h, tandis que la pariie sud est le résultat d'une onde de choc plus lente (108.000 km/h). Au centre du vestige se trouve une étoile à neutrons, résidu dense de l'explosion de l'étoile initiale.
La nébuleuse de la Méduse se trouve à 5.000 années-lumière de la Terre et s'étend sur 300 années-lumière ! De chaque côté de la partie "médusée", deux géantes rouges : Mu Geminorum et Eta Geminorum, celle de gauche sur l'image se trouvant plus proche de la Terre que la nébuleuse (de 68 années-lumière), tandis que la seconde à droite, se trouve 50 années-lumière plus loin. Dans la partie centrale de l'image se trouve une nébuleuse en émission appelée "Sharpless 249", formée à partir de l'émission de gaz chauds et ionisés provenant d'une étoile chaude proche.

COMMENT ÇA MARCHE > Juillet > 2013

La Nébuleuse IC 1396A, la Trompe d'éléphant

CIEL & ESPACE N°516 > Mai > 2013

La Nébuleuse de la Lyre

CIEL & ESPACE N°518 > Juillet > 2013

Oméga du Centaure : un Intrus dans le Halo

Dans la constellation australe du Centaure se trouve le plus gros des 200 amas globulaires qui peuplent le halo de la Voie lactée.

Avec ses 10 millions d'étoiles, il a la taille d'une galaxie naine. Des astronomes pensent d'ailleurs qu'il est le vestige d'une petite galaxie absorbée par la Voie Lactée.
Vu de loin (A ->), Oméga du Centaure a donc un aspect d'amas bien fourni. Le télescope infrarouge Spitzer n'y a pas trouvé beaucoup de poussière (B ->), ce qui signifie que celle-ci, produite par les étoiles, a été rapidement chassée hors de l'amas. C'est la télescope spatial Hubble qui a la plus belle plongée au cour de cette ruche stellaire (C).
Avec ce cliché (<-) obtenu en juillet 2009, les astronomes discernent 100.000 étoiles agglutinées en son centre. En moyenne, un tiers d'année-lumière sépare chaque astre.

Cette image permet de constater à quel point l'amas est vieux (12 millions d'années), car ses étoiles sont toutes à la phase ultime de leur vie : des géantes rouges (en rouge), des naines blanches (minuscules points bleus) et des "blue stragglers stars" (en bleu), des "traînardes bleues" - autrement dit des étoiles qui ont eu droit à une seconde vie après avoir fusionné avec d'autres.

 

J.L.D. - CIEL & ESPACE > Juin > 2010

La Nébuleuse d'Orion : M 42

CIEL & ESPACE N°536 > Janvier > 2015
CIEL & ESPACE N°524 > Janvier > 2014

Le Destrier d'Orion

Emblématique des nébuleuses sombres, la Tête de cheval est nichée juste au sud d'Alnitak, l'une des trois étoiles de la ceinture d'Orion visibles à l'oil nu (à gauche de la nébuleuse sur le cliché de gauche).

Ce nuage de poussières interstellaires masque les subtiles draperies rouges à l'arrière-plan. Cette région est si peu contrastée qu'il est difficile de la détecter en observation visuelle, même avec un télescope de grand diamètre.

En photo, la tâche est plus aisée, comme en atteste ce cliché pris avec une simple lunette de 80 mm et un reflex numérique. Pour un rendu optimal il a fallu cumuler 5 h 35 min de temps de pose : beau travail !

J.L.D. - CIEL & ESPACE > Avril > 2010

Nébuleuse de la Patte de Chat : NGC 6334

Le télescope de 2,2 m de l'ESO, à La Silla, nous offre une nouvelle vision de la nébuleuse de la Patte de chat (NGC6334).

Trois nuages ronds semblent dessiner les coussinets d'un félin. L'hydrogène fait briller en rouge ces masses de gaz et de poussière, illuminées par de jeunes étoiles massives (les points bleutés).

Cette nébuleuse est l'une des pouponnières stellaires les plus actives de notre galaxie, la Voie lactée. Elle contient plusieurs dizaines de milliers d'étoiles, dont beaucoup sont 10 fois plus massives que le Soleil et n'ont que quelques millions d'années d'âge. NGC6334 est située à 5.500 années-lumière et couvre une région du ciel un peu plus vaste que la Pleine Lune, dans la constellation du Scorpion.

CIEL & ESPACE > Mars > 2010

Vista Revisite la Patte de Chat : NGC 6334

La nébuleuse NGC6334, dans le Scorpion, ressemble à une empreinte de félin, d'où son surnom de "Patte de chat".

Le télescope européen Vista, installé au Chili, a exploré cette pouponnière stellaire dans le proche infrarouge. Certains filaments de gaz (en rouge) sont si denses qu'ils restent opaques au télescope.

Mais la lumière orangée qu'ils diffusent par endroits trahit la présence d'astres nouveau-nés de seulement quelques milliers d'années.
Les "coussinets" (en bleu) sont des amas d'étoiles jeunes (quelques millions d'années) et très massives.

CIEL & ESPACE > Mars > 2010

Constellation du Scorpion

La constellation du Scorpion se trouve près du centre de la Voie lactée.

Grâce à cette situation, elle contient plusieurs objets du ciel profond tels les amas ouverts M6 (l'amas du Papillon), M7 (l'amas de Ptolémée, car il fut mentionné par cet astronome), NGC 6231 et NGC 6322, les amas globulaires M4, M80 et IC 4499, et les nébuleuses diffuses NGC 6334 et NGC 6357. La source de rayons X Scorpius X-1 est la plus proche du Système solaire que l'on connaisse (une centaine d'années-lumière).

Le Scorpion est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 23 novembre au 29 novembre. Il se situe entre la Balance à l'ouest et Ophiuchus à l'est. Il appartient à l'hémisphère sud céleste, et une grande partie de la constellation est sous l'écliptique. Scorpion était l'une des 48 constellations identifiées par Ptolémée.

Cette constellation s'identifie par vision directe. Avec 13 étoiles aussi brillantes (mag 3) que les sept de la Grande Ourse, le Scorpion est deux fois plus frappant que la célèbre constellation nordique. Ce n'est que parce qu'il ne culmine qu'aux latitudes australes qu'il est moins célèbre : aux latitudes moyennes d'Europe, il ne fait que raser l'horizon (<-), et sa queue n'est pas visible au-dessus de 45°N.
Son étoile dominante, Antarès, se distingue à la fois par sa brillance (mag 1) et par sa couleur rougeâtre. Quand les conditions de visibilité deviennent meilleures, Antarès s'identifie bien par sa position au centre d'un petit alignement un peu arqué, l'ensemble formant le "thorax" du Scorpion.

ANTARÈS (α Scorpii)

L'ètoile la plus brillante de la constellation est Antarès (α Scorpii), une supergéante rouge de magnitude apparente 1,06 (ce qui en fait la 15e étoile du ciel en termes de brillance) distante de 500 années-lumière, large de 4 UA (elle est plus grande que l'orbite de Mars). À cause de sa taille, elle subit une perte de masse plus ou moins constante et est entourée d'une nébuleuse, IC 4666. Elle est également légèrement variable.

UNE NÉBULEUSE COULEUR SANG

La nébuleuse NGC 6357, située à 8000 années-lumière dans la constellation du Scorpion, a été surnommée War and Peace Nebula (nébuleuse de la Guerre et de la Paix).

La raison ? Vus en infrarouge, les motifs enchevêtrés, sculptés par les vents interstellaires et la gravité, dessinent une colombe dans sa partie occidentale, et un crâne dans la partie orientale. Des formes difficilement observables sur ce cliche pris dans le visible par l'astronome amateur américain Robert Gendler. En revanche, les magnifiques étoiles bleues de l'amas ouvert Pismis 24 apparaissent nettement.

La dominante rouge de la nébuleuse est due à l'émission d'hydrogène. C'est aussi dans ces régions que les étoiles les plus massives ont été découvertes. Une "Image du mois" à comparer avec celle de juillet, du même auteur, où NGC 6357 apparaît dans un champ plus large sur le Scorpion (ci-dessous).

PLONGÉE DANS LA VOIE LACTÉE

Cette image du cour de la Voie lactée est une mosaïque de 50 photos représentant 60 heures d'exposition.

Un travail de titan de l'amateur américain Robert Gendler, qui permet d'apprécier quelques-uns des joyaux de notre galaxie. En haut à droite apparaît M 8, la nébuleuse de la Lagune. Son rouge éclatant témoigne des étoiles en train de naître en son sein. Juste à sa droite se cache la nébuleuse Trifide (M 20).

En bas à gauche du cliché, NGC 6334, la nébuleuse de la Patte de chat, et NGC 6357 ajoutent à ce tableau une autre touche de rouge. Les vastes zones sombres entre ces jolies couleurs sont dues aux nuages de poussière opaque qui bloquent la lumière des étoiles situées à l'arrière-plan. La photo a été réalisée depuis l'Australie, avec une caméra CCD de 11 millions de pixels placée au foyer d'une lunette de 106 mm.

CIEL & ESPACE > Juillet-Août > 2009

Constellation du Scorpion

CIEL & ESPACE N°467 > Avril > 2009

Nébuleuse California

CIEL & ESPACE N°472 > Septembre > 2009

Nébuleuse du Crabe : M 1

CIEL & ESPACE > Novembre > 2009

Amas Globulaire M 2 : Messier 2

CIEL & ESPACE N°472 > Septembre > 2009

Nébuleuse de la Lagune : M 8

CIEL & ESPACE > Juin > 2009

Nébuleuse de la Lagune M8 : Étoiles, Gaz et Poussières

Les nébuleuses sont de vastes nuages de gaz de plusieurs dizaines d'années-lumière de large où naissent les étoiles. Celle de la Lagune (alias M8 ou NGC3587) est l'une des plus remarquables.

Visible à l'oil nu dans la constellation du Sagittaire, elle a été revisitée d'une manière originale par le photographe américain Jay Gabany. Après avoir réalisé un cliché très détaillé de cette région de la Voie lactée, distante de 5000 années-lumière (à droite), il a retiré artificiellement toutes les étoiles, qu'elles soient à l'intérieur de la nébuleuse, devant ou à l'arrière-plan (au centre). Cette image ainsi dépouillée permet de mieux appréhender toute la complexité du nuage de gaz et de poussière.

Enfin, sur une troisième version (à gauche), il n'a conservé que les étoiles, donnant une vision proche de ce que l'on verrait de M 8 dans un télescope depuis un site pollué par les lumières des villes.

CIEL & ESPACE > Décembre > 2010

Constellation du Sagittaire

Nébuleuse du Cygne ou Omega (M 17) : Joyau Cosmique

Une usine à géantes.

Ces draperies roses sont celles de la nébuleuse Oméga (ou M 17).

Un vaste nuage où se forment des étoiles à 6.500 années-lumière, dans la constellation du Sagittaire.

L'image est due à Antu, l'un des quatre télescopes de 8,2 m du VLT, au Chili.

Elle a été prise à des fins éducatives, pour révéler les joyaux du ciel au grand public. Elle n'en est pas moins la meilleure photo de M 17 obtenue depuis le sol.

CIEL & ESPACE > Juillet > 2012
CIEL & ESPACE N°520 > Septembre > 2013

L'Amas M 41

CIEL & ESPACE > Décembre > 2010

Nébuleuse du Hibou : M 97

La nébuleuse M97 : fausse sphère et vrai cylindre.

Lorsqu'en 1848, l'Irlandais lord Rosse observe la nébuleuse M 97 avec son télescope de 1,8 m de diamètre, il la surnomme "le Hibou", parce que ses deux cavités sombres lui font penser aux deux yeux grand ouverts d'un oiseau de nuit. Les astronomes modernes considèrent depuis des décennies que cette nébulosité distante de 2600 années-lumière est le vestige d'une étoile qui, arrivée à la fin de sa vie, a dispersé son gaz dans l'espace en une gigantesque sphère de 3 années-lumière de diamètre. Grâce à l'image prise avec le Gemini Nord, ils déduisent qu'il s'agit en fait d'un cylindre gazeux vu de dessus. Les deux cavités sont un vide relatif incliné de 36° par rapport à l'axe du cylindre.
Sur un cliché d'amateur en grand champ (A), on constate que M 97, située dans la Grande Ourse, côtoie une galaxie lointaine de 45 millions d'années-lumière : M 108. Une image d'amateur plus resserrée (<- B) révèle en arrière-plan des galaxies encore plus lointaines, que l'on retrouve avec plus de détails et de profondeur sur l'image du Gemini.

CIEL & ESPACE > Juin > 2010
CIEL & ESPACE N°504 > Mai > 2012

Nébuleuse du Hibou M97 et M108

Ce cliché magnifique montre l'un des plus beaux couples d'objets du ciel profond : la galaxie vue par la tranche M108 et la nébuleuse du Hibou (M97).

Cette nébuleuse planétaire étant peu contrastée, un ciel de qualité est requis pour la dévoiler.

Thomas a trouvé ces conditions idéales en répartissant ses observations sur deux nuits, dans la Dordogne et la Gironde.

 

Lunette Televue NP 127 is - Reflex Canon E05 1000D Baader - Temps de pose : 3 h 36 min.

CIEL & ESPACE > Juin > 2010

La Nébuleuse NGC 246

CIEL & ESPACE N°510 > Novembre > 2012

La Rosette : NGC 2237

CIEL & ESPACE > Décembre > 2010

La Nébuleuse Saturne : NGC 7009

CIEL & ESPACE N°485 > Octobre > 2010

Nébuleuses : NGC 7009, NGC 7662, NGC 246, NGC 7293, M 27 et M 76

CIEL & ESPACE N°508 > Septembre > 2012

Constellation de la Carène

Bon anniversaire Hubble ! On dirait un des paysages fantastiques du Seigneur des anneaux de Tolkien.

Ces montagnes de gaz et de poussière, hautes de 3 années-lumière, sont situées dans la nébuleuse de la Carène.

Leur silhouette a été sculptée par l'intense rayonnement ultraviolet émis par les jeunes étoiles massives alentour (les points les plus brillants). Au sommet des deux piliers principaux (à droite, en haut), on devine des étoiles en train de naître, encore calfeutrées dans leur cocon. Elles sont trahies par les jets de matière qu'elles expulsent avant de s'allumer. Cette photo, prise avec la Wide Field Camera 3 entre février et mars 2010, a été choisie pour célébrer les 20 ans de l'observatoire spatial. Happy birthday, Hubble !

CIEL & ESPACE > Août > 2009

À travers la Carène

La nébuleuse de la Carène est l'une des plus belles régions de formation d'étoiles.

Derrière d'épais nuages de gaz et de poussière s'allument de jeunes astres.

Vue en infrarouge grâce au VLT, la nébuleuse devient bien plus transparente et laisse voir ces étoiles en devenir.

C'est notamment le cas de l'amas Trumppler 14, situé quasiment au centre de l'image.

CIEL & ESPACE N°502 > Mars > 2012

Constellation de la Carène

Une usine à géantes.

Cet amas stellaire compact, photographlé à l'aide du Very Large Telescope, contient les étoiles les plus massives qui soient.

L'une d'elles vaut 113 fois la masse du Soleil !

 

Au moins deux autres géantes du même gabarit ont été identifiées dans cette région appelée NGC 3603, située à 22.000 années-lumière dans la constellation australe de La Carène.

CIEL & ESPACE > Août > 2009

Constellation de Cassiopée

Cassiopée est une des 88 constellations du ciel, visible dans l'hémisphère nord. À l'opposé de la Grande Ourse par rapport à la Petite Ourse, Cassiopée est très facilement reconnaissable grâce à sa forme de « W ».

Les sommets de ce W sont, d'est en ouest, e, d, a, et ß Cassiopeiae, les quatre étoiles les plus brillantes de la constellation.

La pointe centrale du W pointe très approximativement en direction de l'étoile polaire, a Ursae Minoris. La constellation contient l'amas ouvert M52, qu'on peut trouver en projetant une ligne de a à ß Cassiopeiae et en l'étendant sur la même distance à l'ouest. La Voie lactée passe par cette région du ciel, ce qui la rend très riche en étoiles. La constellation héberge également Cassiopée A, la source radio la plus brillante du ciel, qui est à l'heure actuelle (2005) le reste de supernova le plus jeune de la Voie lactée. Cassiopée permet de trouver l'étoile polaire, qui marque le pôle nord. Il n'y a guère besoin de prendre un alignement quelconque, l'étoile polaire (près du bord supérieur de l'illustration) est la seule étoile brillante située dans cette direction. En poursuivant dans le prolongement de cet axe, on tombe sur la constellation de la Grande Ourse, généralement basse sur l'horizon quand Cassiopée est bien visible. a Cassiopeiae (Schedar), est l'étoile la plus brillante de la constellation. C'est une géante orange, 42 fois plus grande que le Soleil et 855 fois plus lumineuse. Il semblerait que la fusion de l'hydrogène ait cessé dans son noyau et que celle de l'hélium ait pris le relais.

COMME HUBBLE

Située dans la constellation de Cassiopée, la nébuleuse de la Bulle est un gigantesque réservoir de gaz et de poussières (à g.).

Sa forme est due à la présence d'une jeune étoile très chaude en son centre, qui pousse la matière tout autour d'elle.

Cette image (en fausses couleurs) obtenue sous un ciel extrêmement pur (seeing de 1,2") montre un luxe de détails que seul le télescope spatial Hubble avait révélés jusqu'ici.

CIEL & ESPACE > Août > 2009

Constellation du Cygne

Constellation du Cygne

Le Cygne est une grande et brillante constellation, parfois appelée la Croix du nord (en référence à la Croix du Sud) car ses étoiles sont principalement disposées selon une grande croix.

L'oiseau qu'elle représente s'étend sur la Voie lactée estivale, paraissant en migration vers le sud. Traversée par la Voie lactée, elle contient plusieurs étoiles brillantes et de nombreux objets célestes.

La « Croix du Nord » que dessine les étoiles principales du Cygne est très nette et très régulière ; elle sert de repère pour les constellations voisines. La « tête » de la croix est donc la « queue » du Cygne, et la « tête » du Cygne forme le « pied » de la croix. L'étoile la plus brillante (mag 1) est Deneb, à la « tête » de la croix (et la base de la queue du Cygne). Les trois étoiles alignées du « bras » sont sensiblement de même éclat (mag 2), et sont d'est en ouest.
Deneb (α Cygni) est l'étoile la plus brillante de la constellation du Cygne et la 19e étoile la plus brillante de la voute céleste avec une magnitude apparente de 1,25. Deneb est pourtant l'une des étoiles visibles les plus lointaines puisque située approximativement à 1600 années-lumière de la Terre. Sans surprise, Deneb est une supergéante bleue, 200 fois plus grande que le Soleil (placée à sa place, elle s'étendrait jusqu'à l'orbite terrestre), l'une des plus grande que l'on connaisse. Elle finira vraisemblablement en supernova d'ici un million d'années.
Grâce à sa position sur la Voie lactée, plusieurs amas stellaires et nébuleuses se trouvent dans le Cygne. On peut y voir les amas ouverts M29 et M39. NGC 7000, la nébuleuse de l'Amérique du Nord, se trouve un peu à l'est de Deneb. Sa ressemblance avec ce continent est assez frappante sur les photographies. Près de Sadir se trouve Cygnus A (ou 4C 40.40), l'une des sources radio les plus puissantes que l'on connaisse. Il s'agit d'une radiogalaxie, subissant une explosion massive ou une collision avec une autre galaxie, cataloguée comme galaxie de Seyfert. Enfin, le Cygne contient la source de rayons X, Cygnus X-1, que l'on considère comme un probable trou noir. Ce fut l'une des premières radiosources détectées, et son étude a révélé qu'il s'agissait d'un trou noir qui a capturé une supergéante bleue (masquée par rapport à nous). Bien moins connu, V404 Cygni est un autre trou noir stellaire.

(<-) PLUS VRAI QUE NATURE

La nébuleuse de l'Hélice (<-) étale ses longs filaments rougeoyants de gaz et de poussières dans la constellation du Cygne.

C'est un objet très prisé des astronomes amateurs. Sur ce cliché, Josef et ses deux associés ont réussi, grâce à un filtre, à donner un aspect très naturel et coloré à la nébuleuse.

LÉGÈRE COMME UNE BULLE DE SAVON (->)

Cette nébuleuse planétaire découverte dans la constellation du Cygne en 2608, et qui n'a pas encore reçu de nom, ressemble à s'y méprendre a une bulle de savon.

Toujours a l'affût de nouveautés, les trois astronomes du Capella Observatory l'ont prise dans leurs filets deux mois seulement après sa découverte. La coquille de gaz en expansion dans l'espace, vestige de l'étoile morte, ressort très nettement sur l'image.

CIEL & ESPACE > Août > 2009

Les Dentelles du Cygne

En laissant passer la lumière seulement dans le vert et le rouge lointain, le filtre UHC révèle la nébuleuse des Dentelles du Cygne, tout en stoppant une large portion de la pollution lumineuse.

Lunette Takahashi T54 102 - Reflex Canon E05 40D.
Temps de pose : 6 h 37 min à travers un filtre UHC.

Au final, les couleurs ne sont pas tout à fait exactes, mais se rapprochent de la réalité.

En résulte un portrait riche et nuancé de ce résidu d'une étoile morte voici 10.000 ans. Bravo !

 

CIEL & ESPACE N°473 > Octobre > 2009
CIEL & ESPACE > Février > 2012

Constellation du Cygne : Cirrus Interstellaires

Par un incroyable cliché, l'astrophotographe finlandais Jukka-Pekka Metsavainio, révèle les innombrables nuages de poussière interstellaires qui s'étendent dans la constellation du Cygne.

Dix-huit images, totalisant une centaine d'heures de temps de pose, ont été assemblées pour couvrir ce panorama impressionnant, dominé par les nuages interstellaines au cour de la Voie lactée.

La constellation du Cygne est connue des astronomes comme une région riche en amas d'étoiles et en nébuleuses. Mais elle est aussi chargée en cirrus galactiques. Il s'agit de matière interstellaire trop diffuse pour se contracter et former des étoiles (contrairement aux nébuleuses). Ils ressemblent aux cirrus, ces nuages de la haute atmosphère terrestre. Metsavainio les a remarqués en bordure de quelques-unes de ses photos : "J'ai alors commencé une mosaïque de trois images hors du champ et les nuages se sont révélés si beaux et détaillés que j'ai décidé d'élargir la région couverte". Ainsi est née, à l'automne 2011, cette image exceptionnelle qui réunit en outre quelques-uns des objets célestes les plus fameux du Cygne.

P.H. - CIEL & ESPACE N°502 > Mars > 2012

Étoile Double dans le Petit Haltère

La nébuleuse du Petit Haltère (Little Dumbbell) compte parmi les nébuleuses planétaires les plus connues des astronomes.

Grâce à leur télescope de 60 cm et un seeing de 1,4", les trois amateurs du Capella Observatory ont réussi à mettre en évidence les deux étoiles en fin de vie...

Présentes au centre de la bulle de matière.

 

CIEL & ESPACE > Août > 2009

Constellation du Taureau

L'amas des Hyades

CIEL & ESPACE > Février > 2012

Simeis 147 : 40.000 ans après une Supernova

Ces fines dentelles sont tout ce qu'il reste d'une étoile qui a explosé en supernova.

Cette bulle de gaz en expansion est distante de 3000 années-lumière. Elle s'étend sur 3°, soit 6 fois la surface apparente de la Pleine Lune.

Hélas, cette nébuleuse baptisée Simeis 147 est trop peu lumineuse pour être visible à l'oil nu, et la révéler en photo exige un long temps de pose.

La supernova qui en est à l'origine a dû être visible dans le Taureau, voici 40.000 ans. Aujourd'hui, Simeis 147 occupe 150 années-lumière.

CIEL & ESPACE > Février > 2012
 
 

   

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