Monde Naturel - OCÉANIE : Australie, Territoire du Nord, Uluru (Ayers-Rocks)

Uluru par Thomas Pesquet

CIEL & ESPACE N°580 > Décembre > 2021

Nature sans Limites

T.A. - VIAJES NATIONAL GEOGRAPHIC N°193 > Avril > 2016

Uluru : Kata Tjuta

VIAJES NATIONAL GEOGRAPHIC N°178 > Janvier > 2015

Australie : Territoire du Nord



T.A. - VIAJES NATIONAL GEOGRAPHIC N°171 > Juin > 2014

Uluru : les Infinis possibilités d'une Île

Uluru, aussi connu sous le nom d'Ayers Rock, est un inselberg en grès située dans le Territoire du Nord, au centre de l'île principale de l'Australie.

Il s'élève à 348 mètres au-dessus de la plaine. C'est un lieu sacré pour les peuples aborigènes, à la base duquel ils pratiquent parfois des rituels et réalisent des peintures rupestres d'une grande importance culturelle.

Uluru se situe au sud-ouest du Territoire du Nord, au cour de l'outback australien, au sein du parc national d'Uluru-Kata Tjuta, près de la petite ville, assimilable à un complexe touristique, de Yulara et à 335 km à vol d'oiseau au sud-ouest d'Alice Springs (440 km par la route). Il a une hauteur de 348 mètres par rapport au sol et une altitude de 863 mètres par rapport au niveau de la mer, bien qu'il s'enfonce profondément sous terre. Il a un périmètre de 9,4 km et une longueur de 2,5 km. La formation rocheuse de Kata Tjuta est située à 25 kilomètres d'Uluru.

On décrit souvent Uluru comme un monolithe mais il est en fait la partie émergée d'une formation rocheuse du sous-sol dégagée par l'érosion. Du point de vue géomorphologique, il s'agit d'un inselberg, une "montagne-île", (<- Schéma simplifié possible de la strate des arkoses de Mutitjulu qui compose Uluru).
Il s'agit du deuxième plus grand au monde, après le mont Augustus, également en Australie. L'étude des relations entre le relief en inselbergs - Uluru et Kata Tjuta - et les dépôts lacustres d'âge Paléocène de la plaine, lors de climats plus humides, montre que ces reliefs relictuels ont pratiquement conservé les mêmes contours et le même aspect depuis 60 millions d'années et que la surface d'aplanissement qu'ils dominent est sans doute plus ancienne. La strate qui compose Uluru est pratiquement verticale, avec un pendage de 85° vers le sud-ouest et une épaisseur apparente d'au moins 200 mètres. Elle s'enfonce profondément sous la plaine environnante mais son étendue est inconnue. La roche qui la compose était à l'origine du sable d'un vaste cône de déjection qui débouchait en contrebas des chaînes de Mann et Petermann, les « ancêtres » des monts Musgrave, en direction du nord et de l'est. Il était proche d'un autre cône de déjection constitué de sable, de galets et de pierres qui constitue désormais Kata Tjuta. début du Cambrien (550-530 Ma), époque durant laquelle se serait formée l'arkose de Mutitjulu. Au fil du temps et de l'érosion, les montagnes sont devenues des dunes de plus en plus basses, leur sable dégringolant et élevant le niveau du sol. À cela se sont ajoutées de fortes inondations : les eaux ont poli, enseveli sous le sable, puis en se retirant ont modelé ces paysages. Seul Uluru émerge aujourd'hui.

Des espaces démesurés du bush aux rivages cristallins du Queensland, l'empreinte humaine reste ici anecdotique. Et pourtant, dans ce grand vide chargé de spiritualité, l'esprit pionnier exerce une irrésistible fascination. Panorama.
Hôtels, piscines, centres commerdaux, aérodrome... À quinze kilomètres de l'Uluru, le colossal bloc de grès surplombant de ses 867 mètres d'altitude le désert rouge du territoire du Nord, le complexe de l'Ayers Rock accueille chaque année 400.000 visiteurs venus admirer l'attraction phare du pays.

Le parc reçoit en moyenne 330,5 mm de précipitations par an et les températures moyennes vont de 37,5°C pour les maximales en été à 3,4°C pour les minimales en hiver. Les records enregistrés dans le parc sont de 45°C en été et de -5°C une nuit d'hiver. Le rayonnement ultraviolet est généralement très fort sur tout le parc.

Les couchers de soleil sont particulièrement remarquables lorsqu'ils le teintent brièvement en rouge. Bien que les pluies soient rares dans cette région semi-aride, il devient gris argenté durant les périodes humides en raison de la formation d'algues noires le long des goulottes naturelles d'écoulement de l'eau. Les Anangu considèrent que toutes les sources aquifères du parc sont l'ouvre de Tjukurpa. La connaissance de leur localisation et de leur pérennité a de tout temps été une composante essentielle de la capacité des Aborigènes à survivre en se déplaçant à travers ces terres.
La source de Mutitjulu, à la base d'Uluru, est considérée comme la seule source permanente du parc. Elle est alimentée par un des deux systèmes hydrologiques souterrains du parc. Après les pluies, qui surviennent de manière irrégulière, l'eau peut rester présente plus ou moins longtemps dans les mares, au niveau de la partie supérieure du rocher, et les chenaux d'écoulement qui forment des ravines.







L'ascension d'Ayers Rock reste donc une attraction populaire. Elle suit un parcours de 1,6 kilomètre. La montée est longue (plus d'une heure de grimpe). Au sommet du rocher, extrêmement venteux, se trouve une plaque qui permet d'identifier les montagnes environnantes jusqu'à 157 kilomètres de distance.

Fruits du bush récoltés dans le parc du désert d'Alice Springs : malgré leur rareté (Solanum sp. pour la plupart) constituent la base de l'alimentation aborigène. Ngiyari Thorny Devil (Moloch horridus au centre).

F.D. - GEO N°416 > Octobre > 2013

Ayers-Rocks : La "Montagne-île" sur un Océan de Dunes

Au coucher du soleil, les parois de grès d'Ayers Rock (Uluru en langue aborigène) se parent d'une teinte rougeâtre.

Vieux de 500 millions d'annèes, cet inselberg (montagne-île) se dresse à 348 mètres au-dessus du désert central australien moutonné de dunes. Inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, le massif est devenu l'emblème de l'outback (l'arrière-pays). Chaque année, 400.000 visiteurs viennent l'admirer ou gravir son sommet. Mais les Aborigènes de la région, qui le vénèrent, ne l'escaladent jamais. Ils pratiquent à ses pieds des cérémonies ancestrales et ornent sa base de peintures rituelles.

GEO VOYAGE N°5 > Décembre-Janvier > 2011/2012
 
 

   

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