Monde NATUREL en AFRIQUE et OCÉAN INDIEN : MALDIVES

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Maldives, l'Envers du Décor

Les 600.000 touristes qui débarquent chaque année dans les hôtels de luxe l'ignorent : l'archipel est une jeune démocratie avec beaucoup de soucis.

Une Capitale à Fleur d'Eau.

Malé, la capitale de cet archipel de l'océan Indien, n'est protégée des vagues que par une digue de béton. Tout le pays est à fleur d'eau et donc particulièrement vulnérable à la montée du niveau de la mer.

Malé, la capitale du pays, est la ville la plus densément peuplée du monde. Malé, deux kilomètres de long, un de large et 120.000 habitants.

Un deux-pièces s'y loue un peu plus de 1000 euros par mois et, en moyenne, chaque appartement accueille sept personnes.

Aux Maldives, il y a l'île-poubelle, l'île-prison, l'île-centre de désintoxication. Ainsi, à deux heures de bateau de Malé, sur l'île-prison Maafushi, sont enfermés 540 prisonniers, la grande majorité pour des crimes et délits liés au commerce de stupéfiants.

Bombe Toxique

Vue aérienne de Thilafushi (->), l'île où sont versées les ordures de Malé et de la région. Dans cette île-poubelle, bombe toxique dans l'océan, règne un silence de mort.

Même les oiseaux ont déserté. Des troupeaux de chèvres errent sur les collines de déchets, plus de 300 tonnes y arrivent chaque jour par bateau.

Ce sont des immigrés du Bangladesh qui traitent les 300 tonnes d'ordures acheminées chaque jour depuis Malé et ses environs, jusqu'à Thilafushi, l'île-poubelle. Ils ne gagnent que 43 euros par mois, alors que le salaire minimal légal est à 114, mais ils se font des bonus en revendant le métal trouvé. Le reste est brûlé, jour et nuit, les batteries, les appareils électriques, l'amiante. Lorsque le vent souffle d'ouest en est, Malé respire l'odeur chargée de métal et de dioxine. "Nous allons éteindre ce feu", a promis le président de la République.

H.L., Photos P.M. - GEO N°387 > Mai > 2011
 
 

   

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